Voilà maintenant trois ans que je voyage avec les Hommes des Plaines… L’armée dont je faisais parti avait entreprit une grande croisade contre eux.
Nous les prenons pour des barbares sanguinaires, des fous assoiffés de sang. Alors qu’ils sont les hommes les plus raffiné que je n’ai jamais vu ! Ces nomades, emmènent dans leur marche de nombreux objet d’art. Ils ont une meilleure connaissance de la médecine que nous, et ont une connaissance scientifique bien plus grande que la notre !
Je me souviens encore du jour où ils m’ont prit parmi eux. J’étais le dernier survivant de ma centurie, j’avais abandonné ma monture au vautour et ma lourde armure au soleil, je n’étais plus un soldat très… effrayant pour ce que je considérai encore comme mes ennemis, presque mort de soif, agonisant dans les steppes arides. Quand un jour vint à moi ce que je redoutais le plus, des archers à cheval des Hommes des Plaines. Je croyais qu’il venait pour s’amuser avec un pauvre soldat au bord de la mort, mais ils me montèrent sur un cheval et nous trottâmes pendant un temps que je ne peux plus définir, là dernière chose dont je me souviens est que je m’évanoui à cheval…
Je me réveillai dans un campement… leur campement. Un grand homme s’avança de moi et portait une armure légère, portait un cimeterre à ma ceinture. Je croyais ma mort venue et je l’accueillais à bras ouvert. C’est à ce moment que l’homme fit un signe de la main et un autre s’avança une carafe à la main, on me fit boire l’eau fraiche qu’elle contenait. Ensuite on m’apporta des fruits, après les avoir mangés je regardai autour de moi. Je me rendis compte alors que j’étais sous une tente brodée de file d’or, il y avait une petite table en ébène et j’étais installé sur un lit recouvert de soie. Je pensai alors que si la même chose se serait produite pour l’un des leur, ça tête serai planté sur un pic au milieu d’un de nos camp…
« Bienvenue! Je suis Ramada-Harks ! Chef des Hommes des Plaines.
-Je… je me nomme… Bardas…
-Et bien bonjour Bardas ! Je vais te laisser te reposer. »
Je dormis pendant deux jours. A mon réveil Ramada-Harks était là.
« Pourquoi ne pas me tuer ? demandais-je.
-Cette guerre provoque déjà bien trop de morts.
-Mais je suis votre ennemi !
-Non, tu n’es qu’un homme.
-Mais si l’un des votre se serai fais prendre par mon peuple, il se sera fais torturer à mort !
-Je sais… et c’est dramatique mais nous ne faisons pas partis de ton peuple.
Ramada-Harks sorti alors, mais il n’avait pas l’air courroucé.
Nous poursuivîmes la guerre ainsi jusqu’à maintenant, plus jamais nous parlâmes de cela avec Ramada-Harks, nous devînmes presque amis.
Maintenant la guerre touche à sa fin et les Hommes des Plaines sont en bonne voix de victoire.
Je m’étais enrôlé dans l’armée blanche pour me cacher… Mais je ne pouvais pas à oublier mon amour, même après les trois ans dans cette guerre, je ne pouvais pas oublier Regit…
C’est finalement dans une bataille des plus sanglante que se fini cette croisade, l’armée blanche fut dissoute.
Quand je quitta les Hommes des Plaines et Ramada-Harks, il m’offrit un magnifique luth que je garda toujours avec moi.